Comment bien négocier l’or en bourse

En ces temps de crise économique mondiale provoquée par la crise de la dette de certaines nations européennes depuis 2008, l’or représente toujours et même plus que jamais un bon investissement. Pour spéculer sur le précieux métal jaune, il existe quatre différentes manières de trader. Les voici :

Les contrats à terme : avec ceux-ci, on s’engage à céder ou à acquérir un certain volume d’or d’une pureté précise, et ce, à un prix  et à une date préalablement fixés. Pour ce faire, il convient d’abord procéder à un dépôt de garantie qui correspond à une part minime du montant global de la transaction finale. C’est l’effet de levier qui va commander cette méthode : le trader verse en effet uniquement le dépôt de garantie et spécule sur la somme globale. Lorsque l’échéance est arrivée, soit il empoche la plus-value qu’il a réalisée, pour le meilleur des scenarii, soit il est tenu de payer les pertes consécutives à sa spéculation, pour le pire.

C’est de l’évolution future du cours de l’or que  va en effet dépendre le succès ou l’échec de la transaction. Voila pourquoi il faut savoir rester prudent et aux aguets pour anticiper de manière optimale les futures tendances. Cela dit, gare à ne jamais perdre de vue que le prix à terme est plus haut que celui du marché car il inclut en effet des intérêts et autres frais divers.

Seconde manière de trader : les options. Ces dernières se distinguent des contrats sus nommés en ce sens qu’elles ne contraignent pas les investisseurs à acquérir ou à vendre mais leur en donne simplement le droit.

Cela dit et comme pour les comptes à terme, date, quantité et prix de la transaction devront aussi être préalablement fixés.  On calcule le coût d’une opération comme celle-ci avec différents éléments tels que le prix d’exercice, la volatilité anticipée, les taux d’intérêt ou encore le temps qu’il reste jusqu’à la fin du contrat. Les options possèdent donc les mêmes avantages que les comptes à terme à ceci près qu’elles amenuisent les risques. En effet, celui qui investit ne pourra perdre davantage que le montant initial de la transaction, et ce, dans le scénario ou la tendance ne se dégagerait pas en sa faveur.

Apres les comptes à terme et les options, penchons-nous maintenant sur ce qu’on appelle les warrants.

Ces derniers sont des contrats qui assurent à l’investisseur d’acquérir du précieux métal jaune à une date donnée dans le futur comme à un tarif préalablement fixé. Ainsi et si le cours de l’or devait atteindre un niveau supérieur au tarif préalablement négocié, le trader pourra tout de suite profiter de la plus-value qu’il a réalisée. Evidemment cette opération a un coût qui s’exécute sous forme de prime. Une fois de plus, la transaction est possible grâce à un important effet de levier. Pour autant les dangers sont peu importants dans la mesure où tout porte à croire, crise oblige, que le cours de l’or ne devrait pas chuter, loin s’en faut, dans le futur.

Place maintenant et enfin aux valeurs mobilières garanties sur l’or qui sont des titres boursiers liés à des produits financiers très réglementés. Les tarifs de ces produits évoluent parallèlement au prix du métal jaune.

Par ailleurs, ces valeurs mobilières sur lesquelles investissent la plupart des traders assurent en outre une équivalence en quantité d’or physique.