La reprise serait-elle enfin là, en Europe ? C’est ce que semblent penser des personnages très sérieux et très renseignés. Ainsi, des groupes aussi différents que Siemens (allemand), AstraZeneca (britannique), Pernod Ricard (français), Metso (finlandais) ou encore Novozymes (danois) ont constaté au premier trimestre 2010 une amélioration si nette qu’ils viennent tous de relever leurs prévisions de profit pour l’année qui vient. Les explications sont aussi nombreuses que les experts, mais on peut retenir quelques grandes lignes de motivation à cet optimisme des industriels :
Les investissements redémarrent : la production mondiale d’acier, par exemple, est remontée de 29 % (comparaison effectuée entre premiers trimestres 2009 et 2010) et on assiste à une augmentation des ventes de machines outils
Tonus de l’industrie automobile
Arrêt du déstockage et même reconstitution des stocks
Croissance dynamique des pays émergents
Bonne tenue de la consommation aidée par un effort sur les prix
Baisse de l’euro
Bien sûr, les mêmes experts, avec les mêmes arguments, sont capables de justifier un effet totalement inverse… Mais pourquoi ne pas faire confiance à ces industriels et chausser enfin des lunettes roses ?