En langage financier, le terme achat à découvert désigne le mécanisme permettant, à un investisseur, de se procurer une certaine quantité d’un actif donné, alors que celui-ci ne dispose pas des fonds nécessaires à la réalisation de la transaction, cette opération étant rendue possible par le recours à un Service de Règlement Différé, proposant alors de ne procéder au paiement qu’à la fin du mois civil durant lequel l’ordre a été passé.
Prenant la forme d’un crédit mis à la disposition, de ses usagers, par l’intermédiaire financier, l’achat à découvert, reposant sur l’utilisation du SRD s’accompagne d’un certain nombre de frais, permettant ainsi de couvrir les intérêts liés à l’emprunt nécessaire à la réalisation de l’opération. Afin d’apporter une plus grande souplesse au dispositif, l’investisseur dispose aussi de la possibilité de proroger son investissement, c’est-à-dire que, moyennant le versement d’une somme déterminée à l’avance, celui-ci peut voir son achat à découvert prolongé d’un mois civil supplémentaire et conforter ainsi sa position, en cas d’évolution favorable.
Nécessitant une couverture pour garantir la réalisation d’une certaine perte sur la transaction, l’achat à découvert offre donc la possibilité, à l’investisseur, de bénéficier d’un effet de levier, dans la mesure où celui-ci peut se procurer plus d’actifs qu’il ne pourrait en payer, permettant alors d’augmenter d’autant les perspectives de gains ; cette opportunité restant toutefois associée à une forte éventualité de perte importante, raison pour laquelle il convient, lors du recours à l’achat à découvert, de bien étudier l’ensemble des caractéristiques du placement, afin de limiter au maximum les risques.