Capitalisation boursière

La capitalisation boursière représente la valeur globale de l’ensemble des titres émis par une entreprise et se calcule donc en multipliant le nombre de ceux-ci par leur cours. Evoluant en permanence, le résultat de ce calcul constitue toutefois un indicateur efficace, lorsqu’il s’agit d’évaluer la taille d’une société, au même titre que le chiffre d’affaires, l’effectif ou encore les parts de marché.

Il est ainsi possible de relever, à titre d’exemple, qu’en 1970, la capitalisation boursière des valeurs du marché de Paris était deux fois inférieure à celle du géant américain IBM, qui détenait à l’époque la première place de ce classement, tous pays confondus. Depuis ce temps-là, la valeur globale de la capitalisation boursière française a cependant beaucoup évolué, jusqu’à devenir, en 2005, cent fois supérieure, influencée en cela par la hausse des cours, par le nombre toujours plus important de sociétés de taille intermédiaire cotées, ainsi que par les privatisations qu’a connues le pays, depuis le milieu des années 1980. La donne a donc quelque peu changée, au niveau international, même si, au cœur des années 2000, la capitalisation boursière de l’Amérique du Nord caracolait toujours en tête, avec 50 %, devant celle de l’Europe, Grande-Bretagne comprise, et celle de l’Asie, chacun de ces continents affichant respectivement 30 % et 20 %.

Aujourd’hui, c’est la société pétrolière et gazière américaine Exxon Mobil qui présente la plus grosse capitalisation boursière au monde, avec plus de 300 milliards de dollars, devant Apple, leader, américain également, dans le domaine de l’informatique, la troisième place étant, quant à elle, occupée par PetroChina, le plus grand groupe pétrolier de Chine ; tandis que Total, qui appartient au même secteur d’activité que cette dernière, apparaît, dans ce classement, comme la première entreprise française, aux environs de la vingtième place.