Représentation graphique, utilisée pour l’analyse technique, dans le domaine de l’investissement boursier, les chandeliers japonais permettent de prendre connaissance de l’évolution passée d’un titre et d’anticiper son cours à venir.
Faisant apparaître un rectangle vertical dont le haut et le bas représentent, selon le cas, le cours d’ouverture ou le cours de fermeture, la couleur de celui-ci permet ensuite de savoir lequel de ces deux éléments était alors supérieur à l’autre, le noir ou le rouge indiquant un cours d’ouverture supérieur à celui de clôture, tandis que le blanc ou le vert matérialise un cours d’ouverture inférieur à celui de clôture. Deux traits verticaux, répartis de part et d’autre de ce rectangle, viennent également compléter ces informations, l’extrémité de ceux-ci, qualifiés aussi de mèches, dans un contexte où le rectangle s’apparenterait à une bougie, servant à indiquer le niveau le plus haut et le plus bas atteint par le titre durant cette même période.
Ces chandeliers japonais peuvent aussi prendre une forme représentative, permettant alors de dégager l’évolution possible du titre. C’est ainsi que le doji, par exemple, matérialisé par un simple trait, du fait des cours d’ouverture et de clôture identiques, annonce soit une stabilisation nette dans une tendance forte, soit un retournement de celle-ci. D’autres figures, dont les principales sont représentées par le marteau, l’étoile filante, ou encore le pendu, permettent, pour chacune d’elles, de tirer des conclusions qui leur sont propres, la combinaison de quelques-unes pouvant offrir aussi des indices encore plus précis, même si l’interprétation reste délicate, dans la mesure où elle repose essentiellement sur la psychologie des marchés.