Dans le domaine de la bourse, le code mnémonique permet d’identifier, relativement aisément, une valeur, à l’aide d’un maximum de cinq caractères et même, bien souvent, seulement trois, rappelant brièvement le nom complet du titre auquel il fait référence, soit en prenant les initiales de celui-ci, soit par le biais d’associations d’idées. Permettant une identification extrêmement rapide, il propose, en effet, une lecture plus facile que celle offerte par le code ISIN, qui permet, pour sa part, grâce aux deux lettres qui le composent, d’identifier rapidement la place sur laquelle le titre a été émis et se trouve coté, sans pour autant désigner véritablement l’entreprise en elle-même, les dix caractères suivants n’indiquant pas beaucoup de choses au premier coup d’œil.
Certains produits financiers présentent cependant un code mnémonique plus difficile à déchiffrer, c’est ainsi le cas notamment des warrants, pour lesquels cette identifiant se compose alors d’une suite de chiffres suivie d’une lettre, servant alors pour ce dernier caractère à désigner l’émetteur.
Bien que ne permettant pas d’identifier aussi clairement une valeur, que ne le fait le code ISIN, l’utilisation du code mnémonique reste généralement acceptée par la plupart des courtiers, les investisseurs les plus chevronnés appréciant beaucoup de pouvoir utiliser celui-ci pour passer leurs ordres, son format réduit et sa ressemblance, au niveau phonétique, avec la société qu’il désigne, lui conférant une accessibilité et une simplicité d’utilisation inégalées, le grand constructeur automobile Renault s’étant, par exemple, vu attribuer les lettres RNO, tandis que le fournisseur d’énergie et de services EDF, affiche logiquement ces mêmes lettres comme code d’identification rapide.