Après avoir suscité un intérêt grandissant auprès des Français du fait d’un accès plus facile rendu possible par l’évolution des nouvelles technologies de la télécommunication, il semblerait que l’investissement boursier perde un peu de son attractivité puisqu’une étude récente montre que seulement 8,5 % des particuliers continuent d’utiliser ce moyen pour tenter de faire fructifier leurs économies.
Un phénomène lié au contexte économique difficile
Traversant une période relativement instable les Français semblent, en effet, privilégier, d’après les réponses formulées par ceux-ci dans le cadre du dernier baromètre TNS SOFRES, réalisé pour la Banque Postale et Les Echos, les produits procurant une certaine sécurité, à l’image des livrets d’épargne, délaissant alors les autres solutions, parmi lesquelles figure la bourse, qui présente plus de risques, une perte de 2,3 millions d’investisseurs particuliers ayant été enregistrée, pour ce secteur, depuis la fin de l’année 2008.
Des hésitations qui gagnent aussi les plus expérimentés
Si ce phénomène peut être parfaitement compris pour ce qui concerne les plus petits porteurs, peu habitués à prendre ce genre de risques, 56 % d’entre eux jugeant très risqué le fait d’investir sur des actions, les plus expérimentés montrent également quelques réticences, 23 % avouant ne pas trouver judicieux de recourir, à l’heure actuelle, à cette solution.
Par conséquent, les Français s’orientent donc, à présent, vers des placements garantissant une certaine sécurité, 81 % allant ainsi vers les livrets, 50 % vers l’assurance vie, les actions n’étant, au final, sollicitées que par 13 % d’entre eux.