Les différents Fonds Communs de Placement

Appartenant, avec les SICAV, à la classe des OPCVM, les FCP, dont les initiales désignent Fonds Commun de Placement, ont été créées pour que les épargnants puissent investir, de manière collective, afin de répartir ainsi les risques et ne pas avoir à garder constamment un œil sur l’évolution de leurs placements.

Les produits disponibles dans le cadre des FCP sont les mêmes que dans celui des SICAV, à savoir des actions et des obligations. Ceux-ci gèrent cependant des encours moins importants et ouvrent l’accès à des marchés beaucoup plus spécialisés et nettement moins larges, dans des zones géographiques ou des secteurs d’activité bien précis. Ainsi, la diversification des FCP est moindre par rapport à celle des SICAV, mais offre cependant la possibilité d’atteindre des gains plus élevés, en contrepartie, bien évidemment de risques accrus.

Il existe alors une palette importante de FCP comprenant notamment des FCP en actions ou en obligations françaises et étrangères, des FCP présentant une forte diversification, des FCP à court terme, des FCP dans l’innovation et enfin des FCP bien spécifiques, orientés vers des régions ou des secteurs bien définis.

Les Fonds Communs de Placement à Risques, les FCPR, très encadrés, doivent, pour leur part, compter un minimum de 50 % de parts de SARL ou encore de titres de sociétés non cotées en bourse, et ouvrent droit, de ce fait, à une exonération totale d’impôts sur les intérêts générés, à condition toutefois que ceux-ci aient été conservés pendant un minimum de cinq années.

Les Fonds Communs de Placement dans l’Innovation, les FCPI, ont, quant à eux, été mis en place pour aider au financement des entreprises innovantes, 60 % des capitaux versés devant être réservés aux PME ou aux PMI innovantes, non cotées en bourse. Pensés pour une épargne à long terme, les FCPI s’adressent généralement aux investisseurs les plus aisés et donnent, par ailleurs, accès, pour peu que les parts aient été conservées au moins cinq années, à des avantages fiscaux tout à faits intéressants, la réduction d’impôts s’élevant, jusqu’au 31 décembre 2012, à 25 % de l’investissement, avec une limite fixée à 12 000 € par an, pour une personne seule, soit un rabais de 3 000 €, ce montant se trouvant doublé, dans le cas d’un couple. Une réduction de l’ISF, plafonnée à 20 000 €, est aussi attribuée ici, portant alors sur 50 % des versements effectués.

Les Fonds d’Investissements de Proximité, les FIP, proposent ensuite d’investir dans des PME situées dans l’une des quatre régions limitrophes de celle où l’investisseur réside, 60 % des fonds devant y être consacrés, dont 10 % dans des sociétés datant de moins de cinq ans, pour pouvoir bénéficier des avantages fiscaux prévus.

Réservés aux salariés d’une entreprise, les Fonds Communs de Placement d’Entreprise, les FCPE, sont alors disponibles par l’intermédiaire d’un PERCO, d’un PEE ou d’un PEI, et se composent d’actifs diversifiés, appartenant à différents types de valeurs mobilières.

Enfin, les Fonds Communs d’Investissement sur les Marchés à Terme, les FCITM, qui se révèlent être extrêmement risqués, sont étroitement surveillés par l’Autorité des Marchés Financiers, 50 % du montant de l’investissement, déterminé à l’avance, puisque les transactions se déroulent sur des marchés à terme, devant être détenu en liquidités.