Prix d’exercice

Ayant développé, au fil des années, un certain nombre de produits financiers destinés à offrir toujours plus de solutions d’investissement, les marchés ont aussi élaboré un vocabulaire spécifique à chaque catégorie d’investissements, il en est, par exemple, ainsi des warrants et des options, qui font, en effet, appel à un certain nombre de termes techniques, tels que le prix d’exercice, ou « strike » en anglais, permettant alors de désigner le prix auquel il est possible de réaliser l’opération convenue.

Généralement qualifié de « en dehors de la monnaie » lorsque celui-ci traduit une perte d’argent par rapport au résultat escompté, le prix d’exercice peut aussi être dit « à la monnaie », lorsque la transaction ne laisse apparaître ni gain ni perte, ou encore « dans la monnaie » lorsque celle-ci aboutit à un bénéfice pour l’investisseur, le prix d’exercice revêtant alors une importance toute particulière dans la détermination de la valeur des produits dérivés, la différence entre celui-ci et le cours réel du sous-jacent créant, en effet, un certain intérêt spéculatif, particulièrement attractif, pour un grand nombre d’investisseurs.

Ne constituant toutefois qu’une caractéristique du produit dérivé auquel il est attaché, le prix d’exercice ne suffit pas à offrir une bonne évaluation de la valeur réelle du placement, celui-ci nécessitant d’être complété par un certain nombre d’autres informations, pour permettre l’estimation la plus juste possible. Cette opération reste toutefois, dans tous les cas, particulièrement délicate et constitue la principale source de risques, dans la gestion des options et des warrants qu’il est possible de trouver sur les différents marchés financiers.