Nés aux Etats-Unis, les clubs d’investissement permettent aux débutants de profiter de l’expérience d’autres personnes plus chevronnées, dans ce domaine, et de mettre ainsi en commun leur sensibilité, pour placer leur argent ensemble, cette solution leur offrant ainsi l’opportunité de générer un maximum de profits.
Composé de cinq à vingt personnes, le cadre légal entourant un club d’investissement correspond à celui de l’indivision faisant alors en sorte que les plus-values se trouvent exonérées jusqu’à ce que le groupe soit dissous, la durée maximum étant fixé à dix années, même s’il reste tout à fait possible de recréer exactement la même organisation immédiatement après son démantèlement.
La création d’un club d’investissement se révèle être, par ailleurs, assez simple, ne nécessitant alors que l’ouverture d’un compte-titres et la réalisation d’une assemblée générale, au cours de laquelle les statuts sont alors signés, après qu’un vote ait été fait pour en désigner le président, le trésorier et le secrétaire.
Les investisseurs particuliers qui souhaitent rejoindre un club d’investissement peuvent également le faire relativement aisément, en se renseignant, par exemple, auprès de leur banque, qui doivent être logiquement en mesure de leur fournir les adresses qu’ils recherchent, ou bien directement auprès de la Fédération Française des Clubs d’Investissement, la FFCI, qui saura les accompagner au mieux dans cette démarche.
Plus récemment, des clubs d’investisseurs ont aussi fait leur apparition ; ceux-ci, bien que reposant sur cette même idée de partage des connaissances, n’impliquent toutefois pas, cette fois-ci, la moindre signature de statuts et peuvent donc sembler plus souples, mais ne bénéficient pas, en revanche, du même cadre juridique, raison pour laquelle il convient de bien étudier chaque possibilité avant de faire son choix.