Apparaissant toujours comme une valeur sûre, l’or sert souvent de refuge, aux investisseurs, lors des périodes d’instabilité de la bourse, raison pour laquelle celui-ci se trouve être particulièrement prisé, dans les moments les plus difficiles. Pouvant être acquis physiquement, sous la forme de pièces et de lingots, il peut également l’être virtuellement.
L’intérêt qu’il suscite réside, tout d’abord, dans le fait que, lorsqu’il s’agit de le comparer à des actifs, tels que des actions ou des obligations, le cours de celui-ci apparaît comme étant beaucoup moins volatile, permettant ainsi de diversifier ses placements, tout en réduisant les risques ; son évolution, depuis 2005, ayant été notamment marquée par une hausse plus importante que celle de l’indice CAC 40.
Pour acheter des pièces ou des lingots, la manière la plus simple est alors de s’adresser à son banquier, la commission demandée s’élevant généralement à 3 % environ. Une telle démarche nécessite aussi de bien penser qu’il sera préférable, dans un tel cas, de louer un coffre-fort, pour mettre ceux-ci à l’abri, ainsi que de souscrire les assurances correspondantes.
Pour ce qui concerne l’or papier, les certificats or sont, quant à eux, rédigés par les banques, elles-mêmes chargées de conserver ensuite l’or au nom de l’investisseur, celui-ci n’ayant donc plus à prévoir la sécurisation de ces biens.
Des sociétés de Fonds Communs de Placement spécialisées proposent aussi d’acheter des parts de compagnies d’exploitation d’or, offrant ainsi un nouveau moyen, pour les investisseurs, d’accéder à ce métal précieux ; ces solutions se révèlent être cependant un peu plus risquées, que celles exposées précédemment, dans la mesure où l’évolution ne dépend plus uniquement du cours de l’or, mais prend alors en compte le prix de l’extraction, ainsi que les données directement liées à la compagnie concernée.
Au niveau fiscal, l’or peut être taxé de deux manières différentes, laissées au libre choix de l’investisseur. Il lui est ainsi possible d’opter pour une imposition forfaitaire appliquée au capital, s’élevant à 8 % du montant total des cessions, ou pour le régime des plus-values, correspondant à 19 % de Prélèvement Forfaitaire Libératoire, auquel viennent s’ajouter 12,3 % de cotisations sociales. Choisie, à l’inverse du premier cas, lorsqu’il est possible de justifier de la date et du prix d’achat, cette seconde alternative permet de profiter d’une réduction de 10 % par an sur la différence effective entre le prix de cession et le prix d’acquisition, et ce, dès le début de la troisième année de détention. Il est également important de rajouter ici que si, dans le but d’encourager l’utilisation de ce métal précieux comme instrument financier, celui-ci se trouve être exonéré de TVA, il reste, en revanche, soumis à l’ISF.
Bien que présentant de nombreux avantages, l’investissement sur l’or ne doit pas constituer le seul placement dans un portefeuille mais, comme tout autre support, entrer dans une stratégie de diversification, surtout lorsque l’épargnant souhaite obtenir un rendement rapide, ce produit étant davantage conseillé pour du long terme, même si les risques qu’il implique ne sont que modérés.